Saviez-vous que l’une des plus grandes énigmes du cinéma, le fameux « Rosebud » prononcé dans le film Citizen Kane, était en fait le surnom donné au clitoris de Marion Davies par William Randolph Hearst, le fameux milliardaire qui a inspiré Orson Welles pour cette œuvre ?
Comment le clitoris est-il traité par le cinéma ?
Le 7ème art reflétant l’état de notre société, il n’est pas étonnant que le sort qui soit réservé au clitoris dans le cinéma ne soit pas forcément le meilleur.
Parfois, le clitoris fait carrément peur comme dans le film de science-fiction déjanté et horrifique, Sex addict (Bad biology) de Franck Henenlotter sorti en 2008.Il met en scène une femme affublée de sept clitoris qui rendent extrêmement dangereux tout ébat sexuel. Elle sème la mort : en premier lieu, celle des enfants qui naissent après ces aventures.
Autre film, même assimilation du clitoris au danger : le film Antichrist de Lars Von Trier, sorti en 2009. Pour son rôle éprouvant dans ce film, Charlotte Gainsbourg a obtenu une palme d’or à Cannes. Une des scènes les plus insoutenables du film est sans nul doute, celle au cours de laquelle Charlotte Gainsbourg se tranche le clitoris.Dépeignant les conflits intérieurs qui torturent une femme à la suite de la mort de son enfant, le film, à travers la scène d’automutilation du clitoris, Lars Von Trier oppose outrageusement l’image fantasmée de la mère et celle de l’épouse et amante, forcément coupable.
Une note plus réjouissante ?
Évoquons pour commencer le punchy Itty Bitty Titty Commitee, film de Jamie Babbit, qui met en scène le C(I)A : le gang des « Clit In Action ». Nous ne sommes pas tout à fait sûres d’être d’accord avec l’une des personnages du film quand elle dit : « Why is it that only the men who know how to tickle the clitoris are incapable of stringing two sentences together ? ». Mais si cela s’avérait être vrai : soyez sûres que ce site va remédier à cette situation !
Certaines de nos fictions télévisées préférées parlent aussi clito.
Citons par exemple Miranda, qui dans Sex and the city exprime l’exaspération de bon nombre d’entre nous en disant : « C’est quand même pas sorcier : c’est mon clitoris, pas le sphynx ! ».
Les héroïnes de la série The L word organisent quant à elles des « nuits du clit ».
Et dans Nip/tuck, les chirurgiens quand ils ne reconstruisent pas un clitoris mutilé en parlent ouvertement avec leurs enfants : « Et si tu as des questions sur le sexe, par exemple, comment trouver et stimuler le clitoris, viens me voir. Je veux être présent dans ta vie, Matt. ».
Nous, on conseille plutôt à Matt de naviguer sur le site http://www.osezleclito.olf.site !